Ma Philosophie






Mon cœur il sera pour jamais avec ce qu'a dit une fois Zoroastre, un grand homme de la Perse du 6ème siècle avant JC., où il résume la bonne voie comme ça:

"BONNES PENSÉES, BONNES PAROLES ET BONNES ACTIONS."

Je veux faire de ma vie ce principe, intégrer dans ce que je suis toute l’essence de cette sagesse si pure, réussir d'être bien avec le monde et avec moi-même avant toute autre chose.

jeudi 29 décembre 2011

Une autre naissance

Ahjourd'hui, je vais lire un poème d'une des poétesses majeures de la langue persane. Nous deux sommes liés par un destin commun car elle, tout comme moi-même, est née le 5 janvier. Moi, tout comme elle, je suis poète.

 

Forough Farrokhzad - Une autre naissance

(Tavalodi Digar) 

 

Tout mon être nest qu'un verset
Qui se répète en lui même
Qui te portera à l'aube des éclosions
Et des floraisons éternelles.
Je t'ai soupiré,
Je t'ai uni avec l'arbre, l'eau et le feu,

Dans ce verset.

La vie est peut être
Une longue avenue où
           chaque jour une femme passe
                   portant un panier.

La vie est peut être
Une corde avec laquelle
           un homme se pend
                   à une branche.

La vie est peut être
Un enfant qui revient de l'école.
La vie est peut être
Le temps d'une cigarette
Pendant cet engourdissement
Entre deux actes d'amour.

La vie est peut être
Le regard ébahi d'un homme
Qui soulève son chapeau pour
Saluer un autre passant, Avec un sourire impersonnel.
La vie est peut être
Cet instant rétréci
Quand mon regard se brise dans tes pupilles.

Et dans cela il y a une sensation
Que je confonds avec ma connaissance de la Lune
Et ma perception de l'ombre.

Dans une chambre aussi grande que la solitude
Mon coeur, grand comme l'amour,
Regarde les prétextes simples de son bonheur,
La beauté des fleurs fanées dans un vase,
Les pousses tendres que tu plantas dans notre jardin


Mon coeur, grand comme l'amour
Ecoute le chant des canaris
S'envolant dans l'espace d'une fenêtre.

Hélas
C'est mon sort
C'est mon sort,
Mon sort.
Un ciel que voile un rideau tombant.
Mon destin: descendre un escalier abandonné

Aboutir à quelque chose de sordide et d'étrange.
Mon destin: une promenade triste
Dans un jardin de souvenirs,
Expier, dans la tristesse d'une voix qui me dit

"J'aime tes mains"!

Je planterai mes mains dans le jardin
Je pousserai, je le sais, je le sais, je le sais...
Et les hirondelles pondront
Dans le creux violacé de mes doigts.

A mes oreilles je pendrai des boucles
Faites de cerises jumelles
Et je collerai sur mes ongles des pétales de dahlias.

Il existe une rue où les garçons
Qui me faisaient la cour,
Cheveux emmêlés, cous maigres, jambes fébriles,
Pensent encore à une fillette
Emportée une nuit par le vent.
Il existe une rue que mon cecur
A dérobée aux quartiers de mon enfance.

Le voyage d'une forme, le long de la ligne du temps,
Image consciente revenant du festin des miroirs,
Donne vie à cette ligne asséchée.

C'est ainsi que l'un meurt
Et que l'autre reste.

Aucun pêcheur ne peut trouver de perles
Dans un caniveau
Quand il se perd dans un gouffre.

Je connais une petite fée triste
Qui demeure dans un océan.
Elle chante doucement son coeur dans une petite flûte.
Une petite fée triste
Qui meurt la nuit dans un baiser
Et renaît à l'aube dans un baiser.


تولدی دیگر - فروغ فرخزاد

همه هستی من آیه تاریكی‌‏ست
كه ترا در خود تكرار كنان
به سحرگاه شكفتن‌‏ها و رستن‌‏های ابدی خواهد برد
من در این آیه ترا آه كشیدم آه
من در این آیه ترا
به درخت و آب و آتش پیوند زدم
زندگی شاید
یك خیابان درازست كه هر روز زنی با زنبیلی از آن می‌‏گذرد
زندگی شاید
ریسمانیست كه مردی با آن خود را از شاخه می‌‏آویزد
زندگی شاید طفلی‌‏است كه از مدرسه برمی‌‏گردد
زندگی شاید افروختن سیگاری باشد در فاصله رخوتناك دو همآغوشی
یا عبور گیج رهگذری باشد
كه كلاه از سر بر می‌‏دارد
و به یك رهگذر دیگر با لبخندی بی معنی می‌‏گوید: صبح بخیر
زندگی شاید آن لحظه مسدودیست
كه نگاه من در نی نی چشمان تو خود را ویران می‌‏سازد
و در این حسی است
كه من آن را با ادراك ماه و با دریافت ظلمت خواهم آمیخت
در اتاقی كه به اندازه یك تنهاییست
دل من
كه به اندازه یك عشقست
به بهانه‌‏های ساده خوشبختی خود می‌‏نگرد
به زوال زیبای گل‌‏ها در گلدان
به نهالی كه تو در باغچه خانه‌‏مان كاشته‌‏ای
و به آواز قناری‌ها
كه به اندازه یك پنجره می‌‏خوانند
آه...
سهم من اینست

سهم من اینست
،سهم من
آسمانیست كه آویختن پرده‌‏ای آن‌‏را از من می‌‏گیرد
سهم من پایین رفتن از یك پله متروكست
و به چیزی در پوسیدگی و غربت واصل گشتن
سهم من گردش حزن آلودی در باغ خاطره‌‏هاست
و در اندوه صدایی جان دادن كه به من می گوید:
دستهاید را

دوست می‌‏دارم»
دستهایم را در باغچه می‌‏كارم
سبز خواهم شد می‌‏دانم, می‌‏دانم, می‌‏دانم
و پرستوها در گودی انگشتان جوهریم
تخم خواهند گذاشت
گوشواری به دو گوشم می‌‏آویزم
از دو گیلاس سرخ همزاد
و به ناخن‌‏هایم برگ گل كوكب می‌‏چسبانم
كوچه‌‏ای هست كه در آنجا
پسرانی كه به من عاشق بودند, هنوز
با همان موهای درهم وگردن‌‏های باریك وپاهای لاغر
به تبسم معصوم دختركی می‌‏اندیشند كه یك شب او را باد با خود برد
كوچه‌‏ای هست كه قلب من آن را
ازمحله‌‏های كودكیم دزدیده‌‏ست
سفرحجمی در خط زمان
و به حجمی خط خشك زمان را آبستن كردن
حجمی از تصویری آگاه
كه ز مهمانی یك آینه برمی‌‏گردد
و بدینسانست
كه كسی می‌‏میرد
و كسی می‌‏ماند
هیچ صیادی در جوی حقیری كه به گودالی می‌‏ریزد مرواریدی صید نخواهد كرد
من
پری كوچك غمگینی را
می‌‏شناسم كه در اقیانوسی مسكن دارد
و دلش را در یك نی‌‏لبك چوبین
می‌‏نوازد آرام آرام
پری كوچك غمگینی كه شب از یك بوسه می‌‏میرد
و سحرگاه از یك بوسه به دنیا خواهد آمد

mardi 27 décembre 2011

Un TGV

Lorsque je pense à toi
Mon cœur se devient un TGV,
Oh ! mon Dieu ! Il bat et bat...
Et sonne, sans pouvoir se cacher.

Lorsque tu me dis que tu penses à moi
Je sais que tu ne peux point imaginer
Avec quelle force mon cœur il bat :
Car en moi mon amour a pensé...


mercredi 26 octobre 2011

Changement

J'ai besoin de changer,
Traverser mes ponts.
Même s'il me faut monter un volcan :
J'y reste jusqu'à l'explosion !

Le volcan Galeras, San Juan de Pasto, Colombie

lundi 19 septembre 2011

Le Recyclage

   Il s'agit de la première fois que je ne poste pas un poème ici. Je veut parler sûr le recyclage des déchets. Parce que c'est une action très importante, dans le monde où nous vivons, avec la croissance démographique et le développement économique... Recycler c'est une chose nécessaire, cela va de soi. On ne doit pas salir la planète, ni tout simplement cacher les ordures. Et les ordures ne sont pas forcement des détritus, mais ils sont des matériaux. Faut-il l'utiliser intelligemment ? Pourquoi pas ?

  Chez nous, au Brésil, dans notre coopérative (voici en français) on a une nouvelle idée : transformer les ordures en épargne. D’abord, la personne nous donne ses ordures, ensuite elle gagne de l'argent, ça sera un épargne. Les brésiliens n'ont pas encore l'habitude de faire de l'épargne, malheureusement, et créer une culture de l’épargne signifie améliorer les moyens de subsistance des gens. S'il on peut faire avec l'intention d'assainir l'environnement, c'est encore mieux. Nous savons que les grands changements commencent, en général, par des petites gestes.

   

mardi 6 septembre 2011

Une Migraine




Dans une douleur physique
Tout l'être est concentré en un point unique
Du pauvre corps.
C'est presque la mort.

Pas de sommeil.
Pas de sourires.
On ne veut pas rien écouter,
Ni rien voir, ni rien dire.

La vie nous échappe.
Il n'y a que la douleur.
Oh ! mon Dieu,
J'ai vraiment peur !



jeudi 18 août 2011

En Écoutant le Journal à la Radio



À la Libye on a des combats ;
À Beyrouth on parle encore de Hafik Hariri ;
La faim  maîtrise à nouveau le Corne de l'Afrique ;
De nouvelles, les norvégiens ont connu la terreur,
Mais les japonais pleurent un autre tsunami.

Qu'est-ce qu'on  fait du monde ?
Qu'est-ce qu'il fait de nous ?
Est-ce qu'on visite la tragédie,
Qu'on entrons et dormons chez elle ?
Ou est elle qui nous fait un rendez-vous ?

Les maisons ne sont pas
Capables de protéger les humains -
Elles se deviennent comme le rues
Qui ne nous aimes point.

Et, malgré tout cela,
Le soleil continue à donner
Sa chaleur consolatrice, ici, là-bas,
Pour toutes les roses fanées.

mercredi 27 juillet 2011

Poème de Vingt-Sept Lignes


Mademoiselle Winehouse

A élevé un nom à la perfection,

Et à la perfection de sa signification.

La cave l'a donné aussi la vie

Que la vie du l'au-delà.

Malgré son imprudence suicidaire

Et ses nombreuses tatouages,

Elle recoit les funéreilles juives,

Comme il se doit.

Est-ce qu'elle a laissé des enfants ?

Non, quoique son œuvre survivra,

Grandira, se deviendra classique.

Ses parents ont perdu une jolie fille,

Mais en échange  ils reçoivent un orgueilleux héritage

Qui dépasse follement la présence physique.

<< Now, my body says: I go, I go, I go.

But my soul will remain - you know, you know, you know
. >>

Elle est à présent

La concierge exentrique

D'une très grande maison,

Pas dans la bohemian London,

Mais au paradis éternel

Où les larmes n'existent plus,

Où la vigne pousse dans les jardins

Et ne pleut que des gouttes de vin.

Goodbye, my friend ...

Shalom, chaverah שלום, חברה
.

Et (pourquoi pas ?) tchin-tchin !

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